En bientôt dix ans d’exercice, 2016 aura été l’année où j’ai été le moins productif en terme de chroniques. Si j’étais lâche, je dirais simplement que le temps m’a manqué, que le débranchement sauvage de SWQW et la fonte de ce nouveau skyblog de luxe ont pompé toute mon énergie et mon inspiration. La vérité est autrement moins simple.
En ces temps troublés, la musique, le cinéma, la littérature et la compagnie des animaux sont pour moi les seules valeurs refuges pour ne pas sombrer dans le dégout total vis à vis de notre époque et de l’humanité dans son grand ensemble. Vous aurez sans nul doute noté, malgré tout, que je vous épargne jusqu’ici des déclarations emphatiques et des superlatifs new-age que je voue à nos amis les bêtes. N’ayez crainte, 2017 ne devrait pas me voir pondre un article de 5000 mots sur l’inexorable extinction du guépard. Il le mériterait sûrement, mais je le ferais très mal et ce n’est pas le lieu.
Tout ça pour dire maladroitement que je n’ai sans doute jamais autant écouté de musique, regardé de films ou lu de livres. Mais que je n’ai sans doute jamais été autant en difficulté pour en parler, la plupart du temps beaucoup trop touché par l’actualité et l’état du monde pour pleinement m’en distancier et ne pas y faire de parallèle dans mon ressenti vis à vis d’oeuvres purement artistiques. Par la force des choses, j’écris donc beaucoup moins. J’aimerais vous dire que je ferai mieux (plus) l’année prochaine, mais les perspectives et mes prévisions personnelles m’indiquent que 2017 ne sera pas moins lugubre que 2016. Bien au contraire. A défaut d’optimisme, je me pare d’humilité et de prudence. Je n’ai pas à me justifier, cet étalage est déjà suffisamment pathétique, mais ce nouveau site se veut un peu plus personnel, et puisque vous êtes quand même un certain nombre à le lire, je me dis que nous sommes (même virtuellement) un peu connectés par nos intérêts mutuels en terme d’évasion culturelle. Et que même si ce n’est que ça, ce petit rien est déjà un peu une forme de partage.
Bref, l’année aura été sombre et radicale pour tout le monde. Mon classement personnel s’en ressent sûrement, à l’image de mon état d’esprit. Nombreux seront les disques loués ci-dessous à ne pas avoir fait l’objet d’une chronique. Il est donc parfaitement inutile de me dire qu’il manque celui-ci ou que je n’aurais pas dû mettre celui-là. Ce classement n’a absolument rien d’objectif et ne reflète que mes goûts. Les disques ici présentés sont ceux qui m’ont le plus accompagné, parfois pour des raisons que je ne conscientise encore que plus ou moins. Si la motivation s’empare de moi, je ferai peut-être la même chose pour mes rendez-vous avec le cinéma. D’ici là, je demande aux ayants droits d’Arthur Tress de me pardonner d’avoir utilisé une de ses plus belles photos pour illustrer ma retrospective musicale annuelle, mais ses « cauchemards d’enfants » sont ce que j’ai trouvé de plus parlant.
« Les anges aux dents cariés n’attendent rien d’un sourire. Les anges aux poches percées n’ont que leur grapin pour pas mourir. »
Vous souhaitant accessoirement une année 2017 la meilleure possible, merci d’avoir lu jusque là, et place aux disques qui m’ont le plus accompagné en 2016.
30.
1991 – No More Dreams (No More Dreams) (Ambient, Synth, Experimental) Extrait
Si le suédois Axel Backman dit ne plus avoir de rêves, ses grêlons et ses aiguilles hypnotiques n’ont eu aucun mal à réchauffer les miens. Après des passages remarqués et déjà remarquables chez Opal Tapes, il livre ici une oeuvre atypique, aussi mystérieuse que passionnante.
29.
Ryo Murakami – Esto (Bedouin Records) (Drone, Indus, Noise, Ambient) Chronique
De très loin le meilleur album sorti cette année sur le label émirati Bedouin Records. Une plongée sans oxygène où les rares silences sont d’autant plus sexy à mesure qu’on approche du doigt l’origine du monde. Un flirt avec la fleur du mâle pour mourir au jardin d’ébène. Une mise en abyme, dont on ressort empli d’allégresse mais éreinté.
28.
Carla Dal Forno – You Know What It’s Like (Blackest Ever Black) (Synthpop, Goth, Post-Punk)
Comme une improbable rencontre entre Grouper et Nico. Un premier album au songwriting opaque mais irrésistible. La caution pop (mais sombre tout de même) de ce classement.
27.
Skee Mask – Shred (Ilian Tapes) (Techno, House, Breakbeat, Electronica)
Shred rend un hommage vibrant au divin breakbeat tombé aujourd’hui en désuétude. Ses virages contrôlés du côté de l’electronica en font un album qui n’a pas peur de regarder derrière lui tout en prétendant à une incontestable modernité. Associé à un permanent souci du détail et à des talents de composition hors norme, cet album est un des rares essais techno à m’avoir pleinement séduit cette année.
26.
Monadh – Muara (Further Records) (Ambient) Chronique
Rien ne bouleverse jamais cette sensation de bain amniotique régénérant, cette traînée de sel qu’il laisse jusque sur la peau. Muara est une étreinte douce et chaleureuse entre deux bras, l’un de mer et l’autre de terre. Elle transpose l’auditeur dans une zone de confort et de sécurité où l’on oublie les douleurs du corps et les affres de l’âme en peine. Tout n’est alors plus qu’effervescence dans des profondeurs où l’on rêve d’apnée éternelle.
25.
Bethan Kellough – Aven (Touch) (Ambient, Field Recordings, Modern Classical)
Elève des plus grands comme Chris Watson ou Jez Riley French, les incontestables talents de Bethan Kellough ne sont pourtant pas à circonscrire autour de ses excellents field recordings captés en Islande. Il s’ouvre en grand les portes du légendaire label Touch pour livrer un premier album impressionnant de richesse et de densité.
24.
Acronym – Entagled In Vines (Semantica Records) (Techno, Deep Techno Ambient)
Le temps passe et le producteur Acronym gagne en profondeur et en radicalité. Cette sortie chez Semantica n’échappe pas à cette règle. Un violent coup de masse, qu’il ne faudra pas réduire à son inhumain échafaudage rythmmique et qui confirme Acronym comme un des poids lourds de la techno moderne.
23.
Pinkcourtesyphone – Taking Into Acount Only A Portion Of Your Emotions (Editions Mego) (Ambient, Experimental)
J’ai beau avoir une profonde admiration pour les travaux réductionnistes de Richard Chartier, quel que soit le millésime de ses travaux, je voue une dévotion constante à son intimiste moniker Pinkcourtesyphone. Celui-ci le confirme, et particulièrement brillamment. Cet opus est un effleurage délicat et en slow motion sur l’inconscient. Bien moins cher qu’une séance chez le psy, et autrement plus efficace.
22.
Thomas Köner – Tiento De La Luz (Denovali) (Ambient, Modern Classical) Extrait Chronique
Thomas Köner n’a pas fait que composer un simple disque conceptuel autour de la lumière. Il y danse avec elle en la prenant par la main. La réduit au silence puis la ravive devant ses propres flammes, la calfeutre et la tamise avec douceur pour mieux lui permettre de percer les ombrages. Il la souligne, l’embrase, comme on tutoie le diable dans ses reins. En adversaire des représentations verticales, il lui fait partager la couche de son opposé, parce qu’il sait qu’on ne la contemplera jamais aussi bien que dans l’obscurité.
21.
Dedekind Cut – $uccessor (NON – Hospîtal Productions – Self released) (Electronic)
C’est bien simple, bien qu’il puise dans le kitsch, le mauvais goût absolu et la plupart des sous genres que j’excècre (vaporwave, lo-fi machinchose…), je trouve cet album génial. Une plume du site encore plus dillettante que moi m’a dit que c’était de la musique pour porno black sous crack dans un spa avec des vagins bioniques. J’en sais déjà un peu plus sur pourquoi je l’aime autant.
20.
Various Artists – Scandinavian Swords (Northern Electronics) (Techno, Deep Techno, Ambient)
Varg et ses potes (Abdulla Rashim, Evigt Mörker, Fatal…) sortent les épées scandinaves, tranchent des têtes et libèrent le Quickening. La scène scandinave continue de régner sur la techno et laisse tous les concurrents potentiels à leurs hédonistes incursions baléariques. Street crédible jusqu’au bout du cheveu (gras).
19.
Valerio Tricoli – Clonic Earth (PAN) (Experimental, Field Recording, Musique Concrète, Ambient)
La seule sortie de PAN qui m’a arraché plus qu’un sourire. Après ses passionnantes expérimentations avec Thomas Ankersmit et son terrifiant Miseri Lares, Valerio Tricoli enfonce le clou avec ce Clonic Earth troublant de maîtrise et d’inventivité. L’artwork validé par la team Guerlain est néanmoins à oublier le plus vite possible.
18.
Claire M Singer – Solas (Touch) (Drone, Electro-acoustic, Modern Classical) Chronique
Solas est un album assez impressionnant, où le temps se suspend, où la vision se stratifie puis se dilate clairement lors d’errances lumineuses parmi les fougères et les lichens, entre les glens et les lochs où résident les banshees.
17.
Yves de Mey – Drawn With Shadow Pens (Spectrum Spools) (Electronic, Experimental) Chronique
Ce qu’il y a de pratique, quand on dessine avec des pinceaux fantômes ou qu’on sculpte avec des burins invisibles, c’est qu’on peut abandonner l’idée même de contour ou de bordure, et succomber aux instincts de débordement. L’album invite l’auditeur à se laisser noyer dans ce qui bave, dans les variations d’intensité de ses lignes rebelles, dans ses coulées de lave, aussi indigestes parfois soient-elles.
16.
Elodie – Grisailles (La Scie Dorée) (Modern Classical, Acoustic, Free Improvisation, Ambient) Extrait
Timo Von Luijk (Af Ursin pour ses projets jazz) et Andrew Chalk livrent ici un travail remarquable, qui plus est dans une édition vinyle limitée de toute beauté. Un album de musique sensible, propice à la béatification, pour redonner au gris ses lettres de noblesse.
15.
Christine Ott – Only Silence Remains (Gizeh Records) (Modern Classical, Experimental) Chronique
Celle qui est injustement connue pour sa stricte utilisation des Ondes Martenot livre ici ne oeuvre mystérieuse, transmettant des sensations ambivalentes mais pérennes. Un disque ouvert, qui a le mérite de véritablement expérimenter sans se perdre. Un disque où règne la divagation mais où rien n’est laissé au hasard.
14.
D.Å.R.F.D.H.S – Förensligandet (Northern Electronics) (Ambient, Techno, Experimental)
Varg et Isorinne défoncent tout avec cet album, sûrement le meilleur du projet. Pour convoquer des créatures sibyllines, célébrer le règne du feu, danser nu dans des osbcures clairières, en toute lenteur.
13.
Saåad – Verdaillon (In Paradisum) (Drone, Ambient, Experimental) Chronique
Le duo toulousain livre ici son album le plus abouti à ce jour. Une ambience mystique, une présence absente impalpable, indicible. Le règne du moite, de l’humide. De ces atmosphères où l’on s’accroche au souffle des spectres dans l’air ambiant. Où l’on ne cotoîe pas certaines scènes sans risques dans la remontée du temps. Pétrifié par ce qui semble suinter de la pierre, ou par l’âme de l’instrument. Un disque splendide, doté d’esprits.
12.
Tape Loop Orchestra – The Invisibles (Other Ideas) (Drone, Ambient) Chronique
Un expérience folle difficilement descriptible, à vivre seule, hors connexion. Un nouveau requiem pour les mères mourantes, où la faucheuse se drape des habits de la vendeuse de rêves et du marchand de sable.
11.
Roly Porter – Third Law (Tri Angle) (Drone, Ambient, Noise) Chronique
Third Law, un périple vertigineux à travers le temps, la matière et l’espace. Un embarcadère vers un ailleurs, un après, où il est cruellement beau de regarder les étoiles mourir.
10.
Resina – Resina (130701 – Fatcat Records) (Modern Classical, Drone, Ambient) Chronique
Un album enchanteur, illustrant parfaitement les bois dont certains rêves sont faits. A recommander sans la moindre mesure aux heures bleues et tardives, pour les chasseurs de papillons de nuit, qui aiment perdre haleine dans leur combat contre l’insomnie.
9.
KETEV – I Know No Weekend (Portail Editions) (Ambient, Experimental, Techno) Chronique
L’album de Yair Elazar Glotman qui sur la longueur s’inscrit comme son meilleur cette année. un excellent disque, où l’on racle son sol avec tout ce qui le jonche pour y bâtir un empire.
8.
Ian William Craig – Centres (130701 – Fatcat Records) (Ambient, Drone, Folk)
Si l’album n’avait pas contenu cette affreuse voix autotunée sur la première piste, il aurait pu prétendre à au moins 5 places plus haute. Toujours est-il que ses drones et ses bruits blancs ne sonnent comme aucun autre, et que l’ensemble est juste beau à en crever.
7.
Restive Plaggona – Non Serviam (Several Minor Promises) (Techno, Indus) Chronique
Le seul album issu de cette veine techno/industriel qui m’ai littéralement scotché cette année. Et sans doute pour longtemps encore.
6.
Biosphere – Departed Glories (Smalltown Supersound) (Ambient, Field Recordings) Chronique
Un album qui rappelle que les plus beaux combats sont ceux perdus d’avance, juste par principe. Une musique pour se soustraire à la contemplation du vide dans les entrelacs du grand rien. Une oeuvre pour s’évader du non sens ici bas, planter des galantusias sur les berges d’Utøya, chanter la Miserere dans les vallées du Rojava.
5.
Kerridge – Fatal Light Attraction (Downwards) (Techno, Noise, Indus) Extrait
La techno a son punk absolu. Le britannique emmène juste le genre ailleurs, vers un après. « Le mec est tellement loin qu’il est nostalgique du futur ».
4.
Unearth Noise – Prayer And Resonance (Lullabies For Insomniacs) (Ambient, Drone, Tribal, Experimental)
LE truc dont absolument personne n’a parlé. Bancal, sombre, régénérant, psychédélique et terriblement addictif. Mon précieux.
3.
Abul Mogard – Works (Ecstatic) (Ambient, Drone) Chronique
Works est pour moi un disque d’exception. Il serait à mon sens vain de tenter d’y détacher des titres tant ils m’apparaissent si reliés et indissociables. Works est un disque qui devrait traverser le temps. Pour les jours de grêle en été, de sécheresse en hiver, les marins d’eaux troubles et autres nostalgiques de la lumière, les coutumiers du désert qui aiment à convoquer les orgues à vingt-mille lieues sous les mers.
2.
Autechre – Elseq 1-5 (Warp) (IDM, Experimental) Chronique
Comme beaucoup d’autres grands disques d’Autechre, Elseq se verra affublé de la mention « musique du futur ». Grave erreur à mon sens. Ce disque, impressionnant techniquement de bout en bout, est parfaitement inscrit dans un présent incertain, violent, trouble et à défragmenter. Inadapté, juste par insoumission. Un « disque » à l’image du monde actuel, à écouter à très haute intensité. Semblable à celle d’une étreinte sur les braises de l’humanité. Comme si la vie en dépendait. Avant que tout n’explose.
1.
Puce Mary – The Spiral (Posh Isolation) (Power Electronics, Noise, Indus) Chronique
The Spiral est un disque passionnant. Une expérience physique et mentale éprouvante, dérangeante, sexuelle et torturée, qui n’a pas peur d’exposer ses plus bas instincts avec intelligence et subtilité. Une réaction enchaînée, un voyage à l’intérieur de nous en compagnie d’un autre avec qui on acceptera volontiers de perdre pieds (et poings liés).
MENTIONS COMPLEMENTAIRES
YYYY – Intention Of Mortal (Weekend Circuit) (Techno, Ambient)
Parce que d’habitude j’aime pas trop les EPs. Mais que je me suis dit qu’il fallait en mettre un. Et surtout parce que ça surbute des castors lapons.
Bruxa Maria – Human Condition (Extreme Ultimate Records) (Post-Hardcore, Post-Punk, Noise-Rock)
J’ai encore moins de légitimité à causer de trucs à guitares grasses. Mais un membre de ce groupe parlait de lutte des classes et a dit dans une interview que les hipsters étaient les yuppies de notre époque, et qu’il fallait les étouffer dans leurs céréales de merde. J’ai validé l’idée, j’ai écouté, j’ai surkiffé. Et parce que je bosse dans un bar qui joue de la cumbia et de la funk kenyanne, parfois, j’ai besoin de me venger.
Eli Keszler – Last Signs Of Speed (Empty Editions) (Drums, Experimental, Jazz, Sound Design) Chronique
Chroniqué il y a quelques jours, mais découvert bien trop récemment pour l’intégrer au top officiel.
Oren Ambarchi – Hubris (Editions Mego) (Experimental, Krautrock)
Pareil que celui du dessus, sauf qu’en plus je ne l’ai pas chroniqué.
Kassel Jaeger / Stephan Mathieu / Akira Rabelais – Zauberberg (Shelter Press) (Field Recordings, Ambient, Experimental, Hantologie)
Pareil qu’au dessus.
Ré-éditions
Julius Eastman – Femenine (Frozen Reeds) (Classical, Contemporary, Experimental)
1974. L’artiste global Julius Eastman enfante d’une oeuvre géniale et fiévreuse. Un brulôt politique qui vaut bien mieux que les discours d’identitaires traumatisés qu’on entend régulièrement aujourd’hui.
Autechre – Incunabula + Amber + Tri Repeatae (Warp) (IDM, Ambient)
Renflouer les caisses du désormais errant Warp coûte beaucoup moins cher que rincer les rats qui grouillent sur discogs. il le fallait.
Biosphere – Cirque (Biophon Records) (Ambient, Field Recordings)
Méconnu en comparaison du légendaire Substrata. Au moins aussi recommandable. Pour la première fois pressé en vinyle.
Various Artists – Kennya Special : Volume 2 Selected East African Recordings from the 70’s and 80’s (Soundway Records) (African Funk, Blues, Afrobeat)
Parce que j’aime bien bosser dans un bar qui joue de la funk kenyanne. Et que je n’ai pas toujours besoin de me venger. Allez, à l’année prochaine.
tout comme pour le blog de chroniques électroniques, ce serait pas possible de mettre en ligne toutes les chroniques de SWQW quelque part où ça couterais pas un rond ?
sincèrement, un type qui apprécie ce nouveau site aussi ;^)
Lexo, reviens; ne nous fais sombrer dans le bromazépam en l’absence de ta plume et de bande son.
merci
Ah je t’ai retrouvé Lexo ! Avec ton classement je fais le plein de sensibilité comme d’habitude.
MERCI
Je te lis (tes potes et toi) depuis que j’ai 16 ans et clairement, on t’a connu plus bresom-ratepi.
Est-ce qu’on peut se rassurer en lisant que cette deuxième moitié de décennie est pourrie pour d’autres ? Je sais pas, par contre, je peux souhaiter plus de contenu à ombresurlamesure.com pour 2017. Parce que de mon côté ça commente jamais, j’en profite pour vous dire que le cyber-espace occupé ici l’est bien.